Nuit pluvieuse
Cette pluie me réveille
Sans aucune brutalité
Me fredonnant un air
Si familier, si lointain
Ce bras sûr et invisible
M’enveloppe en douceur
Me faisant vagabonder
Entre rêve et réalité
Du sable doré coule
Toujours au fils du temps
Et sans doute depuis toujours
Dans ce rêve sans décor
Le noir et le blanc s’affrontent
Sans faire un bruit
N’ai-je sans doute que des oublis
Pour le passé que j’implore
Ramenez-moi dans ce rêve d'antan
Celui d'un ruisseau paisible
Là où le vent printanier me bordait
Mon esprit sans chagrin ni remords
Sans rêver que je me rendors