Nomade en ville
Nomade en ville. l'esprit vagabondant, des pensées errantes, sans but précis et libre comme l'air.
Me voilà dans le froid
De la fumée se dégage
Entre les lèvres et les doigts
Certaines notes se répètent
Certaines paroles sont toujours là
Le même son se répète
Tel qu’une guitare avec cinq cordes
Tel qu’une image bicolore
Avec le blanc et le noir
Me murmurant une phrase
Tout bas, tout bas
Gitan éternel
Nomade citadin
N’osant fuir même pas
De ses rêves d’hier soir
Pour une destination lointaine
Un soi disant quelques part
Où mon chagrin s’évaporera
Sans doute oui
Peut être pas
Il y des cicatrices
Dont l’origine nous restent
volontairement caché dans l’oubli
Y’a qu’à des jours de pluie
Lors d’une pause entre deux nuées
Un rayon de soleil fortuit m’illumine
Où on apercevra cette dernière qui
N’est jamais partie
De battre ce coeur s’est arrêté
De me torturer cette pensée n’a cessé
Sur ces chemins en béton
Au fonds d’une foret en acier
Les empreintes ont du mal à s’imprimer
Sans émotion ni température ces pavés
Alors le nomade dans l’obscure
ira s’engouffrer
Au revoir aujourd’hui
Dors paisiblement je te prie
Si l’empathie vous éprouvez
Alors cessez de me retrouver
Bonjour demain
Prenez moi dans vos bras
Coupez le son avec le rideau baissé
La lassitude souriante
Finira par m’envelopper