L’au-delà
Surgit de l’obscurité
Mon ultime volonté
De m’accrocher
Aux dernières branches
D’espoir ou désespérance
Si infime fut la différence
Jusqu’à l’aube au bord
Du gouffre sans fonds
D’une telle vérité ténébreuse
Qui perdure
Qui perdure
O combien sulfureuse
M’aspirant vers l’infini
M’enivrant avec des vagues
Sans écume ni supercherie
Que le cor sonne
Que l’ombre me dévore
Me consume sans réserve
Car c’est ainsi que je l’implore
La paix à cet âme
Que je déplore
L’au-delà du décor
Cet esprit qui se rendort
Dans l’au-delà
Plus de rancune
Ni remord