Feu
Il y a ce petit feu
Ce petit feu qui me consume
Petit à petit
Ma tête s’enflamme, s’emballe
Pendant que mon esprit s’assombrit
Dans un coin obscur de la cheminé
Là où le feu brulait il y a peu
La vérité m’épie, m’espionne, me guette
L’appréhension s’agrandit
j’ignore pourtant, sans doute
Que cette chaleur parte avec ma raison
J’espère, sans espérer
Qu’une fin heureuse ne me soit accordée
Ce parcours n’en devienne sans issue
Je ne saurais me dire depuis quand
Ainsi a démarré cette errance
l’âme a fini par abandonner son enveloppe
Chacun voyage dorénavant de son coté
Je cherche, je fouille
Je trébuche, je bafouille
Des bruits parviennent à mes oreilles
En me confiant des secrets incompréhensibles
Des étranges confidences insoutenables
Des visions éphémères apparaissent
Parfois en rêve, d’autres fois en marche
Des phrases se forment et se confondent
Sans me consulter, et l’acceptation m’est imposée
Des gestes fusent, percutent
Seulement les conséquences, sont à moi d’assumer
Cette silence blanche, étanche
Qui m’enrobe avec d’atroce violence
Me crie à l’intérieur de moi
m’infligent des souffrances en continu
Je me vois en face
À hurler de toutes mes forces
Ce visage étrange se tord de douleur
Ces doigts qui se serrent
avec des phalanges bourrées de courbatures
Et je reste, pendant tout ce temps, immobile
Sans l’audace, ni volonté de réagir
Dans ce feu, Je poursuis ma descente
Ce petit feu qui me réchauffe
En silence
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